La connaissance de la rétine avance à Genève

Une nanostructure a été découverte par des chercheurs de l’Université de Genève. Cette avancée doit permettre de mieux comprendre des pathologies pouvant, par exemple, conduire à une perte de la vision.

  • Une découverte qui pourrait permettre de mieux comprendre à la dégénérescence rétinienne. DR

    Une découverte qui pourrait permettre de mieux comprendre à la dégénérescence rétinienne. DR

  • Les chercheurs de l’UNIGE ont découvert une nanostructure dans le squelette cellulaire. DR

    Les chercheurs de l’UNIGE ont découvert une nanostructure dans le squelette cellulaire. DR

Située au centre de notre squelette cellulaire, une nanostructure a été découverte par des scientifiques de l’Université de Genève (Unige). Désormais, il sera possible de mieux comprendre certaines pathologies chez l’être humain. Comme les ciliopathies ou les troubles de la rétine pouvant provoquer la perte de la vision. Ces microstructures, aussi connues sous le terme de centrioles, sont formées de microtubules qui sont des composants du squelette cellulaire.

Paul Guichard, professeur au Département de biologie cellulaire de la Faculté des sciences de l’Unige, précise: «Ils possèdent une organisation canonique définie par neuf triplets de microtubules qui doivent être maintenus en une unité structurale afin de résister aux diverses forces auxquelles ils sont confrontés au cours de leurs fonctions cellulaires.»

Collaboration internationale

Le groupe de Paul Guichard et de Virginie Hamel, chercheuse au Département de biologie cellulaire et co-responsable de l’étude, a découvert un échafaudage interne à cette organelle en utilisant des microscopes électroniques surpuissants, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Bâle et du Campus Helmholtz à Neuherberg, en Allemagne. Virginie Hamel ajoute: «Nous avons réalisé que les quatre protéines que nous avons identifiées sont associées à des pathologies liées à la dégénérescence rétinienne.» De quoi faire avancer notre connaissance de la rétine. Paul Guichard conclut: «Nous entendons à présent découvrir le lien possible entre un tel défaut de maintien structural et les troubles de la rétine, afin d’ouvrir la voie à une meilleure compréhension de cette pathologie.»