Premier constat, la fête de la Saint-Valentin a des origines peu claires. Certains historiens pensent qu’elles remontent à la vie d’un saint nommé Valentin. Prêtre chrétien vers l’an 270 de notre ère, il aurait été condamné à mort par l’empereur Claude II pour avoir consacré des mariages chrétiens en toute clandestinité. Il aurait donc payé de sa vie son rôle de défenseur de l’amour et du mariage.
Chevalier servant
Autre explication: la «loterie de l’amour» en vogue dans la Rome antique. Le 14 février, consacré à Junon, protectrice des femmes, les jeunes filles trouvaient un compagnon pour l’année – voire pour la vie – en tirant un billet dans une urne.
Ce rite s’est perpétué durant des siècles dans les pays anglo-saxons en particulier. En Grande-Bretagne, par exemple, les jeunes gens se réunissaient la veille de la Saint-Valentin pour désigner les valentins et valentines. Le premier devenait pour un an le chevalier servant de la seconde. A noter que les premières cartes commerciales de la Saint-Valentin ont été produites en 1847 à Worcester, aux Etats-Unis, par Esther Howland. S’inspirant d’une carte anglaise, cette jeune fille de 19 ans fabriqua un prototype qui connut un succès immédiat avec 5000 commandes. Ce n’est qu’après la Deuxième Guerre mondiale que la coutume se répand en Europe par le biais des soldats américains qui ont participé au conflit. Il s’agit plutôt d’un retour aux sources vu que l’origine de ce rituel se trouve certainement dans la Rome antique. Les amoureux helvétiques ne fêtent la Saint-Valentin que depuis 1949. La première édition a eu lieu sous l’impulsion des horticulteurs. Depuis, les commerçants rivalisent pour proposer une gamme de cadeaux toujours plus variée.