Les conditions de circulation, mais aussi de parcage, ainsi que les risques de bouchons rendent la voiture de moins en moins agréable en ville. Certains sont passés au scooter. D’autres franchissent un pas supplémentaire en adoptant la mobilité douce. Les courageux ressortent leur vélo traditionnel ou en acquièrent un. Bravo! Il convient de préparer son corps à pratiquer à nouveau cette activité et de mesurer si, par exemple, le trajet du domicile au travail ne va pas entraîner une transpiration indésirable.
Pour ceux dont la motivation est un peu enfouie dans les souvenirs des virées de jeunesse, les vélos électriques paraissent la bonne solution. L’assistance que procure ce moteur a de nombreux avantages. Effort moins soutenu, donc moins de risques de transpirer, montées avalées facilement, et, pour la sécurité, une insertion plus fluide dans le trafic. Ils sont un bon moyen pour renouer avec les déplacements en silence, pour réveiller les muscles, raviver la respiration. Il convient de jouer la prudence, en se souvenant que la plupart des accidents proviennent de la vision: les cyclistes peuvent se situer dans l’angle mort, ou être vus trop tard par les autres usagers. Une seule règle: anticiper et bien observer.
La vitesse, mais pas que
Deux catégories s’offrent au choix des électrocyclistes: les vélos dits «lents» avec une propulsion jusqu’à 25 km/h, les «rapides», jusqu’à 45 km/h. Ces derniers demandent une assurance RC, obligatoire tout comme la plaque et le port du casque… qui est recommandé dans tous les cas. Et ce n’est pas qu’une question de vitesse de déplacement. La puissance accrue est utile dans le cas où une remorque viendrait s’ajouter à l’affaire, pour transporter un ou deux enfants.
De nos jours, toutes sortes de possibilités se présentent: des vélos très citadins, d’autres voués à des randonnées en montagne, ceux privilégiant l’autonomie pour les avaleurs de kilomètres. Le choix convient à tous les usages et la fourchette des prix est très large.