Le scandale des colis chinois

IMPORTATIONS • On a beau marteler auprès des jeunes que l’impact carbone des commandes en ligne en provenance d’Asie est une catastrophe, le nombre de colis labelisés Wish, Shein ou AliExpress augmente chaque année en Suisse.

En 2022, on s’approchait des 30 millions d’envois en provenance d’Asie. Avec les conséquences suivantes: premièrement, afin d’éviter d’être taxés, les expéditeurs annoncent souvent pour leurs paquets des valeurs inférieures à la valeur réelle. Ainsi, chaque année, quelque 30 millions de francs de taxes échapperaient à l’Etat.

De nombreux articles franchissent, par ailleurs, la frontière alors qu’ils sont strictement interdits par la réglementation helvétique. Outre la mauvaise qualité, les prix très faibles de ces articles prouvent que les ouvriers ne touchent probablement pas le salaire minimum légal dans leur pays.

Une autre problématique s’impose: celle des frais de livraison, quasiment nuls. Ainsi, il coûte moins cher d’envoyer un paquet en Suisse depuis la Chine que d’envoyer un colis en Suisse depuis le sol helvétique. Cela pousse les jeunes à continuer à commander sur des sites asiatiques avec les conséquences qui s’en suivent.

Même les produits provenant des pays de l’UE sont moins intéressants que les produits asiatiques car ils entraînent souvent, au vu de leurs montants, des droits de douane et de TVA élevés. Il serait nécessaire de trouver un moyen d’encourager la génération Z à enfin consommer local!