Les polices s’allient

COOPéRATION • La Ville de Genève et le Canton ont conclu un nouveau contrat local de sécurité. Explications

  • Le nouveau contrat local de sécurité met la priorité sur certains quartiers. DRK

    Le nouveau contrat local de sécurité met la priorité sur certains quartiers. DRK

Lutter contre la délinquance de rue et les incivilités, mais aussi contre les nuisances sonores et les infractions graves à la Loi sur la circulation routière. Tels sont les trois axes du tout nouveau contrat local de sécurité (CLS) conclu entre la Ville de Genève et le Canton.

Présenté à la presse mardi 15 mars, ce document de dix pages «vise à coordonner l’activité des polices cantonale et municipale afin de rationaliser et améliorer leur présence et leur efficacité sur le terrain», selon les autorités. «Le partage d’information et l’analyse conjointe des problèmes relevés permettent de cibler de manière efficiente les axes ainsi que les secteurs d’actions prioritaires», relève Mauro Poggia, conseiller d’Etat chargé de la Sécurité, de la population et de la santé.

Prenant soin de préciser que la police intervient sur l’ensemble du territoire, les partenaires ont toutefois défini des zones prioritaires. A savoir: la Coulouvrenière - Seujet; Pâquis centre et Cornavin; la Plaine de Plainpalais et ses environs ainsi que le Parc des Acacias et les Vernets . «Ces secteurs concentrent des problèmes de stupéfiants, d’incivilités, des rassemblements nocturnes et des nuisances sonores», indiquent les partenaires.

Harcèlement de rue

A noter que, pour la première fois, le harcèlement de rue a été identifié comme un des principaux motifs d’insécurité chez les femmes. Pour lutter contre ce phénomène, la police municipale va notamment renforcer ses patrouilles. La Ville travaille aussi sur une solution digitale qui permettra aux victimes de harcèlement de signaler facilement un cas.

«D’une manière générale, ce CLS nous permet aussi de disposer plus facilement de l’appui de la police cantonale dès 22h lorsqu’il s’agira de disperser de grands rassemblements de fêtards», souligne la conseillère administrative chargée de la Sécurité et des Sports, Marie Barbey-Chappuis.