La carrosserie en forme de break montre que le conducteur a besoin de volume. Pour les bagages et équipements d’une famille, ou pour une entreprise. Dans bien des cas, ce choix s’accompagne d’une propension à voyager sur des distances longues. Une habitude qui ne s’accorde pas très bien avec les motorisations électriques, encore contraignantes à cause des réseaux de recharge, de leur répartition et de leur disponibilité. Les «grands rouleurs» ont donc raison de se fier à leur bon sens et de rester confiants dans les moteurs thermiques traditionnels.
Le choix atmosphérique
Dans le cas du break Mazda6, le moteur de 2,5 l ne fait appel à aucun artifice de compression, pas de turbo notamment. Une aide vient d’une batterie et d’un alternodémarreur qui prodigue un petit coup de pouce au démarrage. La technologie Skyactiv-G de Mazda permet, avec près de 200 ch, de ne pas consommer plus de 7,6 l/100 km selon les données officielles, ce qui correspond à la réalité d’usage. Et même, sur de longs trajets autoroutiers à allure soutenue, alternant avec un usage quotidien local, nous avons été étonnés de constater un résultat inférieur. Certaines hybrides ne font guère mieux…
Le moteur à essence, perfectionné avec constance, sera une solution pour qui a besoin d’une grande autonomie pendant encore bien des années. Avec le plein, l’ordinateur indique 700 km, qui dit mieux? Pour le reste, l’agrément provient d’une boîte automatique réactive et souple, d’un équipement complet et d’un confort général soigné. La conduite offre une précision digne d’une sportive et toutes les aides sont au rendez-vous.
L’essence en embuscade
L’abandon des moteurs thermiques a été décidé par les politiciens. Les raisons sont connues, elles parlent de gaz à effet de serre. Or, des recherches, des essais se multiplient autour des carburants synthétiques, neutres en dioxyde de carbone. Ils permettraient de ne pas jeter aux oubliettes une technologie très au point.