Manger sans culpabiliser

FÊTES • Comment s’adonner aux joies de la table, en s’autorisant des excès. Tour d’horizon des principales erreurs à ne pas commettre.

  • Se faire plaisir sans arrière-pensée. ISTOCK/THOMFOTO

    Se faire plaisir sans arrière-pensée. ISTOCK/THOMFOTO

Repas d’entreprise, apéros de fin d’année, repas de Noël, de la Saint-Sylvestre… Les occasions de faire bombance à l’heure où on s’apprête à enterrer l’année 2015 sont légion. Et c’est incontestable, les fêtes de fin d’année représentent une période difficile pour notre ligne. Dès la mi-décembre, les apéros au travail se multiplient, tandis que les magasins regorgent de chocolats et autres friandises auxquels il est bien difficile de résister. D’autant que cette quinzaine infernale culmine avec la période à hauts risques que représentent le repas de Noël et celui du 31 décembre où les excès sont quasiment inévitables.

Et pourtant, il faut se déculpabiliser. En effet, pour nombre de diététiciens, le vrai problème n’est pas ce que l’on mange entre Noël et le Nouvel An, mais plutôt ce que l’on mange entre le Nouvel An et le Noël suivant, c’est-à-dire tout au long de l’année! En clair, les excès de fin d’année ne prêtent pas à conséquence s’ils demeurent exceptionnels et isolés.

Ne pas s’empiffrer

Ainsi, une des erreurs les plus classiques consiste à se dire que, perdu pour perdu, excès pour excès autant y aller carrément, ne plus se surveiller et ne penser qu’à son plaisir. Quitte à se rattraper plus tard. Or ce raisonnement est dangereux à plus d’un titre: il a l’inconvénient de faire sauter un verrou psychologique, ouvrant la voie à une débauche alimentaire incontrôlée qui peut aboutir, sans même s’en rendre compte, à doubler sa ration calorique quotidienne. Et surtout, il a le désavantage de repousser «l’addition» au mois de janvier, une période de morosité, où il sera encore plus difficile de se serrer la ceinture pour perdre les kilos accumulés.

Ne pas sauter de repas

L’autre erreur majeure, très fréquente, surtout chez les dames, est de sauter un repas pour mieux s’autoriser des excès par la suite. «Ce soir, j’ai mon repas de boîte. Je ne mange pas ce midi, ça permettra de prendre de l’avance et de limiter la casse», anticipez-vous vertueusement, et en toute bonne conscience. Que nenni, car c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire! Le résultat immédiat sera de vous affamer littéralement, au point que, le soir venu, vous vous ruerez sur toute nourriture qui passe à portée de main, pour vous empiffrer, mangeant plus vite et donc forcément plus. Bilan de la journée: un apport en calories beaucoup plus important que si vous aviez déjeuné normalement à midi, et dîné le soir en vous contrôlant.

Ne pas abuser de l’alcool

Dernière erreur à éviter, et non des moindres: se lâcher sur l’alcool. Particulièrement le champagne et bien sûr les alcools forts, particulièrement indésirables lorsque l’on sait qu’un viril verre de whisky vous coûtera à lui seul… 300 calories, soit près d’un sixième de votre ration calorique quotidienne.