Bêlent, bêlent, bêlent…

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L’expression «études genres», sans la particule «de», n’est tout simplement pas du français. Elle n’a aucune espèce de justification grammaticale. Si j’avais à l’utiliser (ce qui n’est absolument pas dans mes intentions, pour le temps qu’il me reste à vivre), je refuserais de bêler cet anglicisme.

Car ils bêlent, les blancs moutons, le long des golfes clairs! Ils bêlent, ceux qui, par peur de la terreur intellectuelle de certains milieux féministes ultras, se contentent de reproduire leur sabir. Le choix d’un langage n’est jamais un acte gratuit. Il détermine une allégeance. Il indique une subordination. Il y a des mots qui ressemblent à des génuflexions devant le suzerain du temps, telle mode intellectuelle par exemple.

De la même manière, vous ne m’entendrez pas vous parler de «transition énergétique», «transfert modal», ou «rupture de charge». Pas plus que «d’urgence climatique», et autres incantations du catéchisme Vert. Leur langage n’est pas le mien. Leur vision du monde, non plus. Ils ont leurs mots, j’ai les miens.

J’invite chacun de nous à s’exprimer selon son cœur, selon son style, selon son âme. Mais surtout, que ton verbe soit le tien! Qu’il surgisse de toi, de tes entrailles, tes joies, tes colères. Que ton langage à toi ne ressemble à aucun autre! Pour ma part, toute authenticité originale me convient. Et toute duplication, tout plagiat, tout emprunt à des meutes grégaires, me révulsent.