Futures pandémies: réduire notre empreinte écologique

Depuis une année, la pandémie a modifié nos habitudes, bousculé nos certitudes, augmenté la précarité et fragilisé des pans entiers de notre société. Le virus semble aussi avoir contaminé l’essentiel de nos discussions. Une situation qui prévaut également sur le plan politique. Le cœur du Palais fédéral bat à son rythme, pour débloquer les soutiens nécessaires, discuter des mesures permettant à notre société de fonctionner et préparer la suite.

La suite justement. Cette pandémie a attesté de l’importance de renforcer les liens de solidarité et nous a poussés à vivre plus sobrement, dans notre consommation et nos déplacements. Or, les scientifiques nous mettent justement en garde: il faut réduire notre empreinte écologique si l’on veut prévenir de futures pandémies. A exploiter exagérément les ressources, nous avons oublié que notre vie dépend intimement de notre environnement.

En juin, nous serons appelés à voter sur cet enjeu. Tout d’abord la loi sur le CO2, qui précise les mesures à prendre d’ici à 2030 pour réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre. Ensuite deux initiatives visant à stopper l’utilisation des pesticides, pour protéger la nature et redonner vie à la biodiversité. Pour moi, ça sera trois fois oui.