Les limites du fédéralisme amèneront à des drames

Lors d’une crise, il faut un leader qui puisse montrer la direction à suivre et qui assume la responsabilité des décisions prises. C’est une évidence. La crise de ce printemps l’a encore démontré, lorsque les consignes sont claires et compréhensibles, elles sont suivies par la population. Le Conseil fédéral a assuré son rôle et le Parlement a fait son travail législatif.

L’automne est bien différent. La deuxième vague est plus forte que la première. Les décisions, cette fois-ci cantonales et disparates, créent de l’incompréhension et de la colère. On peut le comprendre. Ce sont surtout les limites criantes du fédéralisme, en temps de crise, qui ont éclaté au grand jour. Fermetures, limitations horaires et contraintes diverses ont été vues imposées à des indépendants déjà fortement impactés.

Qu’ils soient dans les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, de la culture ou du tourisme, ces citoyennes et citoyens qui font Genève, doivent être soutenus. Les autorités qui décident, assument. C’est là l’affaire de tous, politiciens de la Berne fédérale ou du bout du lac, car ce combat est commun et bien au-delà des scissions partisanes. C’est aussi notre fédéralisme dans des temps difficiles qu’il faut revoir au risque de vivre de terribles drames humains.