Pompier pyromane

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Je ne me prononce pas ici sur l’opportunité sanitaire, mais désolé, une chose est sûre: nos politiques, à Genève et au niveau fédéral, sont en train, depuis ce printemps, de foutre par terre notre économie. Le grand sabordage, organisé non pas par un pays ennemi, ni par une cinquième colonne. Non, juste par le pouvoir, en place ici et maintenant!

A Genève, on a rendu la vie impossible aux bistrots. On a multiplié les consignes pour les restaurants. On a fermé des bars. On a intimé au monde de la nuit l’ordre de tout arrêter, en quelques heures. Ces gens-là, ce sont de petits entrepreneurs, ils ont pris des risques, engagé des gens, vécu la folle aventure de l’entreprise privée, et les voilà sur le carreau.

Des politiques qui, sous un prétexte que je ne juge pas, sapent eux-mêmes l’économie du pays, ou du canton, dont ils ont la responsabilité. C’est quand même, dans l’histoire humaine, une sacrée première, vous en conviendrez!

Peut-être l’ont-ils fait pour de bonnes raisons. Et puis, peut-être pas. L’histoire jugera. Mais ce sacré virus aura réussi l’exploit de transformer l’Etat en pompier pyromane: un ministre ferme des entreprises où les gens ne demandent qu’à bosser; son collègue arrive avec la pharmacie de secours, et les «aides à l’économie». Ce modèle de gouvernance, justifié ou non par l’impératif sanitaire, restera dans l’histoire comme l’un des plus surréalistes que Genève et la Suisse ait connus.