Vacciner et assumer

Les deux maîtres mots actuels sont: vacciner et assumer. Seule une vaccination rapide et massive de la population, en commençant par toutes les personnes âgées et celles à risque, permettra de tendre vers le retour à la vie normale tant attendu. Traiter le virus, c’est traiter l’économie. Si l’on veut sortir de cette crise sanitaire, économique et sociale où l’impact psychique ne cesse de grandir, il est essentiel, au-delà des gestes barrières répétés à l’infini, d’accélérer et de potentialiser, à tous les niveaux, le processus de vaccination.

Membre de la Commission des finances du Conseil national, je mesure combien le temps entre les décisions prises en termes d’indemnités et la finalité, c’est-à-dire l’argent dans les mains des entrepreneurs de tous les secteurs en difficultés, est trop long. Cette lenteur et l’absence de plan clair sont insupportables.

A Berne, lors de la prochaine séance de la Commission des finances les 25 et 26 février, je ne manquerai pas de rappeler qu’une entreprise, ce sont avant tout des femmes et des hommes, mais aussi des charges et des carnets de commandes. On dit que gouverner, c’est prévoir. J’ajouterai que diriger, c’est assumer. Cette responsabilité est politique, il ne faut pas l’oublier.