Quand je serai grand, je serai agriculteur

MÉTIERS • Agriculteur, maraîcher, aviculteur, arboriculteur, caviste, viticulteur: ces professions qui donnent accès à une certification (CFC) ou à une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) pour l’agropraticien, ont la cote.

  • Les jeunes apprentis doivent aussi apprendre à prodiguer des soins aux animaux. 123RF

    Les jeunes apprentis doivent aussi apprendre à prodiguer des soins aux animaux. 123RF

Lino 12 ans n’en démord pas. Quand, il sera grand, il sera agriculteur comme son cousin qui exerce dans le canton de Fribourg. Pour atteindre son objectif, il s’est déjà renseigné sur la formation à suivre. Ainsi a-t-il découvert qu’il y a un préalable afférant à ce cursus. Les métiers de l’agriculture comportent en effet des travaux dangereux (usage de machine, tâches à effectuer en hauteur). Dès lors, pour les mineurs de 15 à 18 ans et leurs représentants légaux, il est nécessaire de prendre connaissance de ces paramètres.

Que se passe-t-il ensuite? Comme l’explique le conseiller en formation Bernard Waeber, l’apprentissage qui conduit à un certificat fédéral de capacité (CFC) s’effectue en dual. Une partie théorique se fait dans une école d’agriculture. Pour les Genevois, les plus proches sont situées à Morges ou Moudon (VD). L’autre partie se fait sur le terrain. «Ce parcours a une spécificité au sens où il n’est pas linéaire. Par exemple, l’hiver lorsque certains travaux liés aux cultures sont au ralenti, l’apprenti va suivre davantage de cours théoriques», détaille le conseiller en formation.

Quant au champ théorique, il recouvre maintes disciplines: des soins prodigués aux animaux, au maraîchage en passant par la viticulture, notamment.

Concernant les modalités d’apprentissage, il faut aussi savoir que, souvent, les apprentis suivent des formations dans diverses exploitations en Suisse romande et en Suisse alémanique. Ces différentes expériences sont bénéfiques car elles multiplient les compétences acquises. Il reste que pour gérer son propre domaine d’exploitation, il est nécessaire d’être titulaire du CFC en agriculture. Lino, notre agriculteur en herbe le sait et cette perspective ne lui semble pas un mur infranchissable.