Alors que le Delta n’en finit pas de déborder, une nouvelle vague nommée Omicron menace de déferler. Conséquence de l’avis de tempête: le monde entier se (re)ferme pour en mesurer la hauteur. Autrement dit, la dangerosité.
En attendant que les scientifiques lèvent les incertitudes sur ce variant jugé «très risqué» par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les mesures sanitaires se durcissent un peu partout. Et avec elles le désarroi et la lassitude de la population. Sa sidération aussi.
Car sans surprise, si la menace est nouvelle, ce qu’il faut pour la surmonter ne l’est pas.
Ainsi, renforcement du pass sanitaire et du respect des gestes barrières, obligation du port du masque dans les espaces clos, quarantaines, 3e dose de vaccin pour les personnes à risque ont déjà été actionnés.
La suite, on la connaît. Elle passera par une limitation des réunions publiques et privées. Avant d’agiter le spectre d’un retour à un semi-confinement.
Dans l’immédiat, je vous laisse imaginer l’extrême tension dans laquelle sont plongés les organisateurs, et du même coup les participants, de la Course de l’Escalade ou du grand défilé historique. Ces manifs populaires agendées début décembre seront-elles annulées ou sérieusement limitées? La question reste posée…
Et qu’en sera-t-il des restaurateurs, commerçants, acteurs culturels et sportifs, voyagistes, etc.? Bref, ceux qui œuvrent pour le lien social et espéraient prolonger un relatif répit jusqu’aux Fêtes de fin d’année.
Personne, mais alors absolument personne, n’a envie de revivre le Noël pourri de l’an dernier. Ses fermetures glauques. On n’en est pas là.
Il appartient aux autorités et à la population de se mobiliser individuellement et collectivement pour que cela n’arrive pas!
Au fond, sauver le soldat Noël cette année revient aussi à offrir un cadeau inestimable aux familles, une lueur d’espoir, pour qu’elles puissent se ressourcer et affronter avec encore plus de courage les crises qui ne manqueront pas de nous pourrir l’existence tout au long de l’hiver.