Le triangle royal

NÉPAL • Découverte de Katmandou, Patan et Bhaktapur, classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Des royaumes qui se relèvent péniblement du séisme de 2015.

  • Katmandou, une cité qui renaît.

    Katmandou, une cité qui renaît.

  • Katmandou, une cité qui renaît.

    Katmandou, une cité qui renaît.

  • Des masques colorés sculptés dans du bois.

    Des masques colorés sculptés dans du bois.

  • Katmandou, une cité qui renaît.

    Katmandou, une cité qui renaît.

  • Katmandou, une cité qui renaît.

    Katmandou, une cité qui renaît.

  • Au sommet du stupa, les drapeaux colorés égrènent leurs prières au gré du vent.

    Au sommet du stupa, les drapeaux colorés égrènent leurs prières au gré du vent.

  • Katmandou, une cité qui renaît.

    Katmandou, une cité qui renaît.

  • Badnath et son stupa qui garde un œil bienveillant sur les alentours de Katmandou.

    Badnath et son stupa qui garde un œil bienveillant sur les alentours de Katmandou.

  • Katmandou, une cité qui renaît.

    Katmandou, une cité qui renaît.

Au sommet du stupa, les drapeaux colorés égrènent leurs prières au gré du vent.

Il existe des destinations où il fait bon séjourner, ne serait-ce que pour redynamiser l’économie locale. C’est bel et bien le cas du Népal, fortement touché en avril 2015 par un séisme de magnitude 7.8. Malgré les efforts réalisés, presque 5000 personnes attendent encore un toit dans la capitale de Katmandou.

Katmandou se relève

Les temples peinent à se faire reconstruire faute de matériel et d’artisans spécialisés dans l’architecture religieuse. Il faut de surcroît respecter les traditions. Et pourtant en se promenant dans les ruelles de Katmandou, on découvre une culture colorée et une ville attachante. La place de Durbar, poumon religieux et historique de l’ancienne cité, s’orne d’une multitude de temples dédiés aux divinités du panthéon hindouiste.

A côté, se dresse la demeure de la Kumari, la déesse vivante. Celle-ci est choisie dès son plus jeune âge selon les critères de beauté et de bravoure. L’élue ne sortira de sa demeure qu’à l’occasion de fêtes religieuses. Mais une fois adulte, elle doit céder son titre. Hélas pour elle, la tradition veut qu’épouser une ancienne Kumari soit porteur de malchance. Mais chut, la voilà qui avance sur son balcon. Elle doit avoir à tout casser 8 ans. Ses paupières sont recouvertes de khôl. Elle fixe de son regard noir les curieux puis se retire.

On rejoint Bodnath et son stupa qui garde un œil bienveillant sur les alentours. Des drapeaux colorés égrènent leurs prières au gré du vent tandis que des vendeurs ambulants proposent des tissus et du baume de tigre. Des singes s’amusent alors que des touristes posent aux côtés d’un faux sâdhu.

De Patan à Bhaktapur

On rejoint Patan, séparée, au sud de Katmandou, par la rivière Badumati. Aussi appelée la Cité de la beauté, cette ancienne ville royale, autrefois capitale et ville d’art, s’impose comme un centre religieux important. La ville bouddhiste est délimitée par quatre stupas dorés à ses quatre extrémités. Les bâtiments du palais royal et les temples votifs ont aussi souffert du séisme.

Le cœur de Bhaktapur est dédié pour sa part à l’hindouisme. Le palais possède 99 cours datant du XIVe siècle. Sur les étages, des femmes fabriquent du papier à base de pâte d’écorce de lokta qui sera vendu ultérieurement dans la rue. Dans les ruelles pavées de briques de cette «cité des Dévots» ont été tournées certaines scènes de Little Buddha de Bertolucci.

Bodnath et son stupa qui garde un œil

bienveillant sur les alentours de Katmandou.

Des masques colorés sculptés dans du bois.

Suivez le guide!

Y aller

Les vols Turkish Airlines desservent régulièrement la ville au départ de Genève avec un changement à Istanbul.

Tourisme Pour Tous organise un circuit de 8 jours Le Népal classique de/à Katmandou au Népal à partir de 2035 fr. par personne en chambre double avec demi-pension et un guide local parlant français. Plus d’informations: www.tourismepourtous.ch

Loger

Les 123 chambres du boutique hôtel Dwarika’s respectent l’artisanat du pays avec notamment des poutres apparentes et chaque fenêtres marquetées. Un séjour dans une oasis au cœur de la ville. Tarifs préférentiels en passant par Tourisme Pour Tous. www.dwarikas.com

Manger

Le Krishnarpan. A l’entrée, on nous invite à ôter ses chaussures. Ce restaurant promeut la gastronomie locale avec deux formules, un menu à 6 plats à 40 USD (CHF 38,6.-) ou à 33 plats à 56 dollars (CHF 54.-). Les serveuses portent des robes des ethnies du pays. Attention à respecter le rituel qui veut qu’on offre une partie de notre nourriture aux divinités.