Cela peut paraître cliché, mais réservez donc une chambre à Lille au Novotel Centre Gares. L’accent du barman, même s’il en rajoute sans doute volontairement, vous semblera tout droit sorti du film. Bienvenue chez les Ch’tis!
Bien sûr, il y a toujours l’image de la Braderie de Lille. Mais qui s’en plaindrait? Deux millions de visiteurs s’y pressent chaque premier week-end de septembre.
La Région Nord – Pas-de-Calais s’est forgée une nouvelle identité en 2004 lorsque Lille a été nommée Capitale européenne de la culture et qu’elle a appelé les villes voisines à travailler ensemble pour ressembler à une vraie destination touristique.
Une région qui aime vivre
Depuis, c’est toute une région qui a le vent en poupe. Et le vent, ici, n’est pas seulement un mot… en l’air. Il suffit de se promener sur le sable de Berck-sur-Mer pour s’imaginer champion de char à voile, pour respirer l’air iodé d’ici ou du Touquet, pour la côte d’Opale et les phoques de la baie d’Authie.
Au nord, c’est sûr, y avait les corons. Aujourd’hui, dans ces mêmes corons réhabilités, on peut passer la nuit dans des maisons d’hôtes.
Nous sommes dans une région qui aime vivre, fait la Fête de la Mer à Boulogne-sur-Mer, dans les brasseries lilloises, découvre les créateurs de toute la France au Marché des modes de Roubaix.
Une terre de musées
Nous sommes aussi sur une terre de musées: Matisse au Cateau-Cambrésis, le LaM à Villeneuve d’Ascq, aux portes de Lille, l’extraordinaire Piscine, musée d’Art et d’Industrie à Roubaix. Et tellement d’autres comme l’Hospice Comtesse au cœur du vieux-Lille, témoin de l’influence des comtes de Flandre. Et puis, il y a le Louvre-Lens, ouvert fin 2012. Un bijou !
Un tourisme de mémoire
Le Nord – Pas-de-Calais met à l’honneur les chemins de mémoire liés à la Première Guerre mondiale dont on commémore le Centenaire.
Ce seront des centaines de sites et villes de grande émotion: le nouveau Mémorial international sera inauguré le 11 novembre sur le plateau de Notre-Dame de-Lorette, avec le nom des 600’000 soldats morts sur les champs de bataille de la région, sans distinction de nationalité.
Un site est également remarquable, la Carrière Wellington, point de départ de la bataille d’Arras. On y découvre la vie souterraine de plus de 20’000 soldats britanniques. Avec, sur un mur, cette phrase qui parle davantage que tous les discours, un vers du soldat-poète Wilfred Owen, mort le 4 novembre 1918, dix jours avant l’armistice: «Je suis l’ennemi que tu as tué, mon Ami.» www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr