Tanger, la nostalgique

ORIENT • La lumière éclatante de Tanger contraste avec l’ombre des souvenirs de sa gloire passée. Entre mythe et réalité, la ville continue d’attirer les touristes en quête de quiétude et les inlassables nostalgiques.

  • Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

    Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

  • Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

    Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

  • Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

    Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

  • Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

    Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

  • Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

    Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

  • Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

    Vue sidérante sur la baie de Tanger. DR La place du Grand Socco. NB L’entrée d’un hôtel de la Casbah. NB

Tanger... Déjà son nom évoque une tranquillité mêlée de mystères et de fantasmes. Dès l’atterrissage, un léger goût iodé vient à la bouche et avec, une chaleur gonflée d’humidité. A la croisée de la Méditerranée et de l’Atlantique, comme à la croisée des civilisations, la ville possède une identité singulière. Bien incrustée dans l’extrême nord du Maroc, elle a néanmoins le regard entièrement tourné vers le détroit de Gibraltar. L’Espagne est à seulement 15 kilomètres. Une tentation qui donne à Tanger des accents andalous et un penchant évident pour le voyage. A travers son histoire, la ville n’a cessé de fasciner. Lieu de mélange, d’échange et de liberté. De nombreux artistes y ont vécu pour y façonner la légende. Un mythe qui lui colle à la peau mais qui, aujourd’hui, lui donne un air bien nostalgique.

De la clarté à la pénombre

Depuis le sommet de la Casbah, impossible de ne pas prendre toute la mesure de la beauté de Tanger. D’un côté, la vue sidérante sur la baie. De l’autre, une ville blanche qui se déploie. Ça et là, des draps suspendus aux fenêtres sont battus par le vent. L’architecture est empreinte d’histoire. On remarque les anciennes demeures de pachas et de sultans où se mêlent le raffinement du cuir de Cordoue et l’odeur du cèdre. Au cœur de la ville, une certaine modernité composée d’immeubles art-déco qui rappelle la côte d’Azur... Les styles se confondent mais l’immaculé prédomine. Derrière cette apparente pureté, Tanger reste néanmoins une ville qui grogne et qui bouscule. Au centre, du côté du boulevard Pasteur, les klaxons ne s’arrêtent pas. Sur les terrasses, beaucoup d’hommes, peu de femmes. Tous observent, l’air désinvolte, les allées et venues dans une ambiance aux allures de grand théâtre du quotidien.

Le mythe qui persiste

Une fois le soleil couché, la rumeur du soir rôde sur fond de musique d’Orient. Tanger s’enivre. Tanger s’oublie. Le jour, la ville semble figée. Elle récupère. Le rythme est lent. Le souk du Petit et du Grand Socco, le Théâtre Cervantès, la Grande Mosquée... Des lieux monotones. Sur les murs du célèbre hôtel El Minzah sont alignés des photos de stars en noir et blanc. Jaunies. Une dédicace à côté. Les Tangerois sont d’inlassables metteurs en scène d’un passé sublimé. Marguerite Yourcenar, Paul Bowles, Matisse, Daniel Rondeau. Des écrivains, des peintres, des dandys... Au milieu du XXe siècle, à l’époque où Tanger avait un statut international, ils étaient nombreux à y séjourner. Partout les images du mythe se faufilent comme la peinture de la porte de la Casbah réalisée par Matisse ou encore le décor rétro du Gran Café de Paris. On y déguste toujours un impeccable thé à la menthe, preuve que même si le temps s’est figé, les saveurs restent vivantes.

Vol Transport et orientation Sortir et manger Argent

Il n’existe pas de vol direct pour Tanger depuis Genève. Il faut compter au moins une escale. Les vols les plus courants font une halte à Madrid ou Lisbonne.

Il est facile de se déplacer à l’intérieur de Tanger. La ville est à échelle humaine et les taxis sont nombreux. En revanche, ne pensez même pas à demander une adresse précise. Les Tangerois ne se repèrent pas en fonction des noms de rues. Pour vous en sortir utilisez plutôt des repères comme des monuments.

Tanger est une ville qui vit la nuit. Les bars, restaurants et clubs sont toujours animés. Il y en a pour tous les goûts. En plus de la gastronomie marocaine, il faudra absolument y goûter les spécialités de poissons.

La devise marocaine est le Dirham (MAD). 1 CHF et égal à environ 9.2 MAD.

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