Jazz: subtiles lamentations amoureuses

  • «All that jazz» s’apparente à une délicieuse joute jazzy. DR

    «All that jazz» s’apparente à une délicieuse joute jazzy. DR

Imaginez un instant André Manoukian et Elodie Frégé sur scène. Le premier dans le rôle d’un pianiste victime d’un sortilège amoureux. La seconde incarnant une inaccessible chanteuse au talent vocal indéniable. Ajoutez-y le répertoire jazzy de torch songs, ces lamentations amoureuses incarnées par des artistes comme Julie London, Peggy Lee ou Rita Hayworth. Mélangez le tout et vous obtenez un spectacle subtil et touchant intitulé All that jazz qui sera présenté le samedi 25 mai à la Comédie de la Gare. Les spectateurs pourront y découvrir un André Manoukian qui, tel Ulysse attaché au mât de son piano, confie sa peine aux notes de son clavier. Tout en subissant les assauts répétés d’Elodie qui utilise tous les charmes de sa voix pour le séduire. 

«All that jazz», Comédie de la Gare, Genève, samedi 25 mai, www.uptown-geneva.ch