Plasticien et céramiste de renommée internationale, le Franco-Suisse Jacques Kaufmann s’intéresse depuis plus d’un quart de siècle à la brique. Comme point de départ de ses installations architecturales et monumentales aux quatre coins du globe. A partir d’elle, il interroge la fonction du mur. Pour ce faire, il investit jusqu’au 15 novembre le parc de l’Ariana en y introduisant des cheminements originaux, un mur inédit entre le musée et l’ONU, une maison de terre et même une passerelle franchissant symboliquement l’architecture des lieux. Mais ce n’est pas tout. A l’intérieur du musée, les visiteurs peuvent découvrir un questionnement mêlant l’histoire de la céramique à la création contemporaine. De quoi susciter réactions, interrogations et échanges. Surtout qu’en ce moment, les murs fleurissent un peu partout dans les discours des politiciens.
«Mur Murs», Musée Ariana, Genève, jusqu’au 15 novembre, www.ariana-geneve.ch