Pour l’environnement, végétalisons nos toits! Road trip écolo en Suisse romande

  • Genève verra-t-elle bientôt pousser des jardins sur tous ses toits plats? XAVIER DE CHIRAC

    Genève verra-t-elle bientôt pousser des jardins sur tous ses toits plats? XAVIER DE CHIRAC

  • Genève verra-t-elle bientôt pousser des jardins sur tous ses toits plats? XAVIER DE CHIRAC

    Genève verra-t-elle bientôt pousser des jardins sur tous ses toits plats? XAVIER DE CHIRAC

Dans l’émission Aujourd’hui diffusée tout l’été à 13h15 sur RTS Un, le journaliste Jonas Schneiter part à la rencontre de projets positifs pour le développement durable, accompagné de l’écologiste Marc Muller. Ils sillonnent la Suisse romande à bord de leur bus solaire. Chaque semaine, Jonas Schneiter revient pour GHI sur un projet qui l’a particulièrement marqué. Une émission soutenue par SuisseEnergie et les cantons romands.

Diane, Nathalie et Léonore sont trois copines qui végétalisent les toits de Genève sur le principe de la permaculture. Une activité de douces rêveuses? Que dalle! Les avantages sont aussi nombreux que pragmatiques. La couverture végétale renforce, par exemple, l’isolation thermique de la toiture, un effet qui s’apprécie surtout en été au dernier étage de l’immeuble (-2 °C en moyenne) et qui induit des économies d’énergie de climatisation. De plus, en cas de forte pluie, l’eau ne vient pas surcharger l’écoulement et créer des risques d’inondations. Enfin, la vapeur produite par les plantes et le substrat rafraîchit l’air ambiant. Végétaliser les toits permet donc d’atténuer la surchauffe des villes induite par le rayonnement des bâtiments et des surfaces goudronnées. Bref, la simple idée de verdir nos toitures permet de répondre à quelques défis essentiels de ces prochaines années. Tout cela en créant un nouvel espace de bien-être au sommet des bâtiments et en promulguant la biodiversité.

Dans le canton de Bâle-Ville, la végétation est obligatoire sur tous les nouveaux toits plats! En 2013, 25% de ses toits ont été végétalisés, aujourd’hui 30% le sont, ce qui constitue un record mondial. A Genève, la situation est moins verte, d’où le combat de ces trois jeunes femmes au sein de leur association Terrasses Sans Frontières. Genève n’impose pas (encore) légalement la végétalisation des toitures et ne la faciliterait pas non plus. Diane, Nath et Léo souhaitent donc que Genève prenne exemple sur Bâle et impose désormais la végétalisation sur tous les nouveaux toits plats. Surmotivées, elles prennent part à de nombreux événements et suscitent, il faut bien l’avouer, un enthousiasme évident auprès du grand public. Elles s’osent même à citer Gandhi: «Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde.» Trois entrepreneuses en herbes qui lancent leurs idées comme autant de précieuses graines.