HUMOUR • Le 24 février prochain, l’humoriste Olivier de Benoist (prononcez ODB) sera au Bâtiment des forces motrices (BFM) avec son nouveau spectacle 0/40, un one-man-show axé sur la crise de la quarantaine. Interview exclusive pour crise de (fou)rire garantie!
GHI: D’où vous vient cette attirance pour un humour décapant et provocateur?
Olivier de Benoist: C’est le propre de l’humour d’être dans le décalage. Quand les choses se passent mal et que les situations dérapent, c’est là que ça devient drôle. Et plus c’est gros, plus c’est drôle!
– Dans vos sketchs, vous mettez en première ligne votre femme et vos enfants. Vous rendent-ils parfois la monnaie de la pièce à la maison?
– Oui tout à fait! A la maison, je suis un Nord-Coréen. D’ailleurs en ce moment, avec les JO, je profite d’une trêve et je travaille à la réunification.
– Votre spectacle «0/40» aborde la crise de la quarantaine. D’où vous vient votre inspiration?
– Mon spectacle est un prétexte pour changer de sujet. Je fais le bilan d’une vie de 0 à 40 ans en m’inspirant de la mienne (même si dans la vraie vie, je suis un modéré), avec les objets et les modes qui l’ont traversée. Les gens rient parce qu’ils se retrouvent dans ces caricatures et qu’ils peuvent s’identifier à ces situations que tout le monde a vécues.
– On vous taxe souvent de misogynie. Pensez-vous, dans un prochain spectacle, aborder les travers masculins?
– Non, je laisse ça aux humoristes féminines. Elles le font très bien et c’est bien plus drôle quand ce sont les femmes qui caricaturent les hommes! De mon côté, je suis toujours aux misogynes anonymes et, quand je rechute dans mes spectacles (ce qui arrive très souvent), je donne de l’argent aux femmes présentes dans la salle… D’ailleurs certaines sont millionnaires!
– Comme cette interview paraîtra le jour de la Saint-Valentin, qu’allez-vous faire ce jour-là?
– Regarder le match PSG–Real et laisser le soin à l’amant de ma femme de l’amener au restaurant…
Propos recueillis par Nathalie Mori
Olivier de Benoist «0/40 ans», Bâtiment des forces motrices, samedi 24 février à 20h30, www.lesproductionsduroiarthur.ch