Jouée du 15 au 22 janvier, la pièce Retour à l’expéditeur s’attache à faire l’éloge de la littérature. Non pas celle des salons feutrés, mais plutôt celle qui fait vivre les échanges épistolaires. Qui les rend si beaux, si uniques et surtout tellement poétiques.
Excursion magique
Présentée comme une excursion magique et curieuse dans ce royaume des lettres écrites pour autrui, cette œuvre théâtrale de Barbara Schlittler et Katy Hernan rappelle qu’au siècle dernier, on avait tout le temps de trouver les bons mots. On les couchait dans des journaux intimes, des carnets, sur des cartes postales. On faisait attention à ce que l’écriture soit belle. On se donnait de la peine. A l’ère du tout numérique, ce temps diminue et écrire devient moins naturel. Loin de toute forme de nostalgie, Retour à l’expéditeur rappelle que l’écriture n’est pas morte. Qu’elle fait toujours partie de nos vies et qu’il nous appartient de la rendre essentielle.
«Retour à l’expéditeur», Théâtre Saint-Gervais, du 15 au 22 janvier, www.saintgervais.ch