Pétulante

  • Hélène Vibourel

    Hélène Vibourel

PETULANTE, la rue de la Chapelle, bien qu’étroite, cachée entre les immeubles, elle déborde de vie et d’activités. Oublié le temps ou l’évêque officiait dans la chapelle du Pré-l’Evêque, d’où l’étymologie du lieu. Aujourd’hui, place à la culture, au temps de vivre et aux rires. En 1872, le père Joseph, curé de la paroisse de St-Joseph, inquiet de voir les jeunes paroissiens s’éterniser dans les bistrots du quartier, crée le Cercle de l’espérance.

Un espace d’activités, agrémenté en 1874 d’une salle de théâtre avec un premier spectacle la même année et l’officialisation de la troupe théâtrale en 1875. Interdite aux femmes, la troupe ne jouait que des pièces avec des rôles masculins. En 1899, les premiers rôles féminins furent joués par des acteurs masculins «travestis»! Il faut attendre 1905 pour voir de vraies femmes sur la scène. En 1968, le théâtre prit son nom définitif de Théâtre de L’Espérance et ravit à l’année, le public, avec sa programmation pétulante.