Tags anti-UDC et démocratie

  • ©MP

«UDC, si tu viens à Genève, on te met une extrême droite!», «Tout le monde déteste l’UDC» ou encore «UDC Brûlez». Depuis quelques jours, les slogans appelant à manifester contre le parti agrarien le 18 mars, jour de son congrès national à Genève, se multiplient un peu partout sur les murs de la ville.

Les affichettes ainsi qu’une banderole anti-UDC s’étalent aussi au sein de l’Uni, notamment sur la devanture des locaux du CUAE (Conférence universitaire des associations d’étudiant.e.x.s).

Ce qui interroge, c’est la violence de ces tags et autres pancartes. Dans un système démocratique, le droit de manifester et de combattre des idées est bien entendu primordial. Mais, il a, lui aussi, ses limites. Notamment celle de l’appel à la haine.

Qu’on adhère ou non à ses prises de position, l’UDC fait partie du jeu démocratique. A ce titre, il a pleinement le droit de se réunir, de faire campagne, de lancer des initiatives... Et tout ceci sans craindre pour la sécurité de ses membres. La liberté d’expression ne doit pas être contrainte par la menace.

Enfin, si l’on souhaite combattre les idées de l’UDC, ce n’est ni à coups de poing, ni de tarte à la crème, mais bien sûr le front des idées et du débat. D’autant que le vrai coup dur pour un parti reste celui porté par les citoyens dans les urnes.