Une amélioration de la ligne ferroviaire est vitale pour Genève

Un trou à Tolochenaz et la mobilité au sein de la métropole lémanique s’effondre, laissant des milliers de pendulaires et de marchandises en rade. Nous devons réduire l’impact climatique de la mobilité, qui représente aujourd’hui 32% des émissions suisses de gaz à effet de serre. Par conséquent, constater qu’un simple trou dans le sol puisse autant perturber cette ligne essentielle pour Genève est inquiétant. D’autant que le projet Léman 2030 prévoit un accroissement important des voyages entre Lausanne et Genève, dont les gares seront justement agrandies en conséquence.

Cet effondrement démontre les limites de cet axe saturé, pour lequel il manque un tracé alternatif. Il faut agir maintenant pour obtenir une nouvelle ligne. Mais le temps ferroviaire a son rythme, l’horizon est 2050. D’ici là, il faut des solutions pour assurer des voyages de qualité entre nos deux villes, vers la Suisse, mais aussi afin d’assurer que Genève soit mieux connectée aux liaisons rapides ferroviaires internationales, notamment les trains de nuit. La Suisse fut pionnière en développant les axes ferroviaires nord-sud. Gageons qu’il en sera de même pour relever les défis de mobilité sur le plateau.