Une école pour apprendre à apprendre

  • L’école redonne le sens de l’apprentissage notamment à travers les arts plastiques. En 2019, les élèves on participé à un voyage d’études à la 58e Biennale de Venise. MES

    L’école redonne le sens de l’apprentissage notamment à travers les arts plastiques. En 2019, les élèves on participé à un voyage d’études à la 58e Biennale de Venise. MES

SUR MESURE • La Mutuelle d’études secondaires (MES) est à la fois une fondation d’utilité publique et une école qui prépare les étudiants au baccalauréat international. Fondée en 1976, par deux enseignants et un écrivain, elle ne dispense pas seulement une formation mais propose un véritable projet pédagogique sur mesure. «Nous sommes des compagnons de route pour chacun de nos 75 étudiants», explique l’un des directeurs, Jean-Jacques Le Testu.

L’institution privée, accueille des jeunes gens mis en difficulté d’apprentissage en raison de troubles comme la dyscalculie, la dyslexie, le déficit d’attention ainsi que les hauts potentiels. «Ces adolescents sont parfois pris à partie dans les cours de récréation des établissements scolaires publics. Ils sont en rupture ou en échec. Avec eux, nous mettons en place une véritable stratégie pour reconstruire leur confiance en eux. Nous travaillons à leur prise de conscience et à leur responsabilisation», poursuit Jean-Jacques Le Testu. C’est à travers les arts plastiques et la littérature que les élèves retrouvent un sens à l’apprentissage. Pour les responsables de l’établissement, la société actuelle donne l’illusion que tout n’est que divertissement. «Au-delà, les jeunes sont convaincus que les ordinateurs et téléphones portables sont des sources de savoir, que ces outils permettent de se dispenser de l’école», insiste le codirecteur.

La MES, membre de l’Association genevoise des écoles privées, compte neuf enseignants diplômés. Elle repose sur des valeurs éthiques dont l’humanisme, la mixité sociale et la solidarité. AG

Plus d’infos: www.ecolemes.ch