On va encore tout vivre

  • Valentin Rossier dans le «Grand Cahier».

    Valentin Rossier dans le «Grand Cahier».

COMÉDIE DE GENÈVE • C’est sous le générique Tout Vivre que la Comédie de Genève place sa deuxième saison. L’affluence record enregistrée l’an dernier a donné des ailes à Natacha Koutchoumov et Denis Maillefer, codirecteurs de l’institution des Eaux-Vives. Dans cette nouvelle programmation flamboyante quelques coups de cœur convoquent à la fois réflexion et émotion. Valentin Rossier ouvre ainsi Le Grand Cahier d’après le texte de l’autrice romande Agota Kristof (du 4 au 9 octobre).

Puis c’est un hommage vibrant que La Comédie de Genève veut rendre à son ancien directeur Benno Besson. Le metteur en scène, à la renommée internationale, qui aurait eu 100 ans cette année, inspire deux spectacles. Le premier signé par le dramaturge, Philippe Macasdar, présente BB100. Tribute to Benno Besson (du 3 au 6 novembre). Le second du collectif BPM, revisite l’emblématique production du maître romand, avec Vers l’Oiseau vert, dans les décors et masques de Fredy Porras (du 9 au 20 novembre).

Une production-événement transportera encore le public dans l’univers de Krystian Lupa. Cette figure européenne du théâtre a carte blanche pour créer de A à Z Les émigrants, d’après le roman de W.G. Sebald.

Pour sa deuxième saison, la Comédie poursuit son projet Hors Case, scène-salle réinventée ou en dehors d’une salle. Denis Maillefer y présente Perdre son sac dans une version brute (du 1er au 6 novembre). Dans ce même espace, Yan Duyvendak crée Virus, une performance participative autour d’une pandémie… imaginée avant et donnée après le Covid-19 (du 1er au 5 mars). 

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