Dans les villages, il y a des maisons abandonnées. Une des causes en est le décès de son occupant ou occupante. Ces villas sont souvent l’œuvre de toute une vie: économiser pour vivre en campagne. Lorsque je passe devant, et que j’ai connu leurs occupants, je ne peux m’empêcher de m’émouvoir. D’abord la tristesse de ne plus voir ou croiser ces personnes, puis celle de voir le lieu abandonné de toute vie. Portes et fenêtres fermées à double tour, parfois même les stores sont baissés. Seul le jardin nous montre que la vie continue avec des fleurs qui réapparaissent et des plantes qui reverdissent. Mais point de main d’homme ou de femme pour les tailler. Après plusieurs mois, voire années, certaines de ces maisons trouvent repreneurs en l’état, tandis que d’autres seront détruites pour construire des lotissements. La vie reprendra… autrement et avec d’autres.
Vide
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