Vignettes Panini: une bourse d’échange fait un carton

  • Au premier étage de MParc, enfants et adultes ont répondu présents aux bourses d’échange de vignettes Panini. TR

    Au premier étage de MParc, enfants et adultes ont répondu présents aux bourses d’échange de vignettes Panini. TR

SPORT • «Il me manque un Français, un Brésilien, un Espagnol et deux Japonais. J’arrive enfin au bout!», se réjouit Ludo, 8 ans, venu avec son père à la dernière des sept bourses d’échange de vignettes Panini, organisées en octobre et novembre devant le restaurant Migros de Carouge-MParc. Le jeune fan de football a accumulé des dizaines de cartes de joueurs à double, qu’il parvient ici à échanger avec d’autres collectionneurs. «Ça nous permet d’acheter moins de paquets. Et puis, on rencontre d’autres amateurs», se réjouit son père.

Initiative personnelle

A l’origine de ces bourses d’échange, une initiative personnelle et spontanée de collaborateurs de la Migros, eux aussi passionnés de football. L’action est saluée par la direction du géant orange. «Le succès de cet événement a été croissant et probant pour le bonheur de toutes et tous», rapporte Alessandro Sofia, porte-parole de Migros-Genève.

Malgré ce bilan positif, aucune nouvelle bourse n’est prévue jusqu’à la Coupe du monde, qui débute le 20 novembre. «Une autre manifestation pour les enfants, prévue depuis longtemps, a démarré le 5 novembre», justifie le porte-parole. Qui rassure les parents inquiets: «D’autres événements seront organisés, sous des registres divers et variés».

Neutre et apolitique

Malgré le succès de ces bourses, les ventes de vignettes sont en baisse par rapport aux éditions précédentes, notamment en raison des appels au boycott de la compétition au Qatar. Une information confirmée au «SonntagsBlick» par le responsable Panini pour la Suisse, Ezio Bassi. Questionnée sur cette problématique, la Migros rappelle, quant à elle, son caractère neutre et apolitique. «Notre coopérative soutient l’engagement sociétal en général et n’a donc pas de position à partager sur les appels, ou pas, au boycott», conclut Alessandro Sofia.