Journaliste, célébrante laïque en funérailles

EPITAPHE – Dans sa chronique parue dans Happinez (août-septembre 2015), Paulo Coelho, écrivain brésilien bien connu, évoque ses funérailles. Interrogé par un journaliste du Mail on Sunday, il lui demande comment elles se dérouleraient. La mort est devenue pour lui «un compagnon de voyage, assis à ses côtés». Les funérailles? Nada. Pas de tombe, incinération et cendres dispersées à El Cebreiro (halte sur le chemin de Compostelle en Espagne), là où il a trouvé son épée. «Et qu’en serait-il de votre épitaphe?» insiste le journaliste. Réponse du Messager de la Paix des Nations Unies: «Il est mort de son vivant.» Paulo Coelho explique: «Cela peut sembler absurde, mais je connais beaucoup de personnes qui ont déjà cessé de vivre bien qu’elles continuent à travailler, à manger et prendre part à leurs activités sociales habituelles.» A méditer.

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