Nouvelle augmentation d’impôts en vue

  • Jean-Marie Fleury, éditeur.

    Jean-Marie Fleury, éditeur.

VOTATIONS • Nous voterons le 25 septembre pour dire si nous acceptons ou non la nouvelle loi qui modifiera la déduction des frais de déplacement pour les contribuables genevois. En fait, on nous demande simplement d’accepter ou de refuser une nouvelle augmentation de nos impôts. Ni plus, ni moins.

Sous de futiles prétextes, qui nous assurent que la mesure réduira les déplacements motorisés des travailleurs genevois et augmentera de fait celle des transports publics, on a plutôt tendance à croire qu’il s’agit purement et simplement d’une nouvelle hausse d’impôts qui permettra à l’Etat d’encaisser quelque 30 millions de recettes supplémentaires sur le dos des travailleurs qui paient déjà les impôts les plus élevés de Suisse ou presque. Il est évident que les frontaliers, Suisses ou étrangers, domiciliés hors de Genève, souvent en France voisine mais aussi et surtout dans le canton de Vaud, seront les principaux concernés si le peuple venait à accepter cette nouvelle hausse d’impôts déguisée. Il est presque inutile de vous préciser que les socialistes et les Verts sont pour, alors que les partis dits bourgeois refusent cet objet. Une mention spéciale pour le Parti du Travail qui préconise le non.

Avant de faire votre choix sur cette votation, sachez aussi que seul le canton de Genève prévoit de réduire la presque totalité des frais de déplacement alors que les autres cantons maintiennent, pour la plupart, un minimum annuel de 3000 francs, voire plus, et que le canton de Vaud a même prévu de ne pas limiter ces déductions.

Décidément, à Genève on est insatiable quand il s’agit de prélever dans la poche des contribuables. On est un des cantons les plus chers du pays. Et malgré cela notre dette atteint des sommets vertigineux. Une idée: ne pourrait-on pas engager le ministre vaudois chargé des Finances M. Pascal Broulis, juste le temps de remettre en état nos finances cantonales.