Luc Barthassat, ministre des transports a lancé mardi 17 juin les Etats généraux des transports. En deux mots, il s’est rendu au marché de Plainpalais et à la rue de l’Ecole-de-Médecine (lire encadré ci-dessous), à la rencontre des acteurs concernés par la mobilité. Les commerçants, travailleurs et habitants sont en effet invités à donner leur avis sur l’avenir des transports dans notre canton en répondant à un questionnaire intitulé Comprendre et décider ensemble notre mobilité.
Inédit
Luc Barthassat a ainsi informé sur cette démarche inédite mise en place de juin à septembre. «Le Département de l’environnement, transport et agriculture (DETA) invite les Genevoises et Genevois à participer à l’élaboration de la future Loi cantonale sur la mobilité, que je souhaite soumettre au Grand Conseil en fin d’année, détaille-t-il. Cette loi vise à clarifier l’application du principe de du libre choix du mode de transport inscrit dans la Constitution cantonale.»
Et d’enchaîner: «Chose promise, chose due: dès mon arrivée à la tête du DETA, j’ai annoncé vouloir mettre en place une large consultation. Je souhaite que la population et les autorités partagent ces chiffres, afin que chacun puisse se rendre compte de la réalité et des enjeux des transports aujourd’hui à Genève.»
Contrat social
Ainsi, depuis cette semaine et jusqu’au mois d’août, des stewards urbains de l’association Bienvenue! parcourent le canton sur les triporteurs de l’association Partage. Ils vont à la rencontre de la population sur les marchés et lors des manifestations sportives ou culturelles.
Du 1er au 30 septembre prochain, l’ensemble des Genevois pourra ainsi donner son opinion en renseignant le questionnaire qui sera mis en ligne sur le site de l’Etat. «Les Etats généraux ne s’arrêteront pas là, a tenu à préciser Luc Barthassat. Bien plus qu’une consultation ponctuelle, je souhaite qu’ils constituent un nouveau style de gouvernance, une nouvelle forme de contrat social entre citoyens et autorités. »
La seconde phase de consulatation aura lieu le premier semestre 2015. Cette fois, les citoyens donneront leur avis sur la réorganisation des réseaux de transports publics urbains qu’entraînera la mise en service de CEVA. Et de conclure: «Je ne veux pas que la population revive un nouveau décembre 2011, lorsque le réseau des Transports publics avait été chamboulé. Il est temps de sortir de la guerre des transports pour envisager ensemble et sereinement les solutions d’avenir.»