A APPRIS qu’au Brésil durant la prochaine Coupe du monde de football – et en raison principalement des nombreuses tensions (le mot est faible) sociales – «les stades seront plus sûrs que les rues»!
Donc exactement le contraire du Chili après le coup d’Etat de Pinochet, le 11 septembre 1973, une autre compétition organisée par des riches et qui avait vu la victoire du FC CIA.
NE PEUT s’empêcher, prenant la mesure du chaos social au Brésil, de repenser aux déclarations de Michel Platini le grand patron de l’UEFA, demandant en substance aux pauvres Brésiliens «de se calmer durant la Coupe du monde»!
Il faut dire que le président ne voudrait pas que la fête des millionnaires du foot soit gâchée par quelques gueux des favelas, d’où viennent pourtant tant de génies du sport roi.
Alors s’il est vrai que des morts dans les rues de Rio ou Brasilia pourraient faire désordre, cela ne devrait pas empêcher de dormir l’ancien footballeur Platini, l’enthousiaste buteur de la finale de Ligue des Champions de 1985 au stade du Heysel. Une joie qu’il avait ensuite justifiée en prétextant qu’il n’était pas au courant de l’ampleur du massacre, 39 morts!
Ses récentes déclarations méprisantes prouvent le contraire.