Savez-vous qu’à seulement trente minutes de train de Genève se cache un trésor géologique. J’ai nommé les Pertes de la Valserine, dans le département de l’Ain (France voisine). Bon d’accord, l’intitulé ne fait pas rêver. Et pourtant, laissez-vous guider!
Pont majestueux
Le départ de la balade se situe à quelques centaines de mètres de la gare de Bellegarde-sur-Valserine, rue Louis-Dumont. Là, démarre le sentier. Une dizaine de pas suffisent pour oublier la route pourtant si proche. On descend en douceur en direction de la rivière. Par beau temps, des adolescents profitent des bassins naturels pour se rafraîchir.
Entre sous-bois et roches, la première partie du parcours comprend quelques escaliers. A moins que vous ne préfériez sauter de pierre en pierre en longeant l’eau. En suivant le sentier, on arrive bientôt sur un pont majestueux, qui permet de passer sur l’autre rive.
La balade est riche de mille curiosités. Ici, c’est un ancien moulin. Là, une passerelle un tantinet vertigineuse qui longe la paroi. Plus loin, une cascade ou encore une échelle à poissons.
Dans un second temps, l’eau de la rivière se fait plus calme. Idéal pour aller se tremper les pieds. Les troncs des arbres se couvrent de mousse. De quoi se prendre pour Indiana Jones.
Le clou du spectacle n’est plus très loin. Le site même des pertes de la Valserine. Ici, l’eau a creusé des marmites géantes. Le paysage est lunaire. La rivière se perd dans une profonde crevasse que l’on franchit grâce à un petit pont en pierre. Juste après, ne manquez pas la tête de Napoléon. La roche naturellement sculptée a pris l’allure de l’empereur. Tout y est, y compris la coiffe!
Pour rentrer, on rebrousse chemin ou on remonte par la forêt pour rejoindre la route.