Vidéosurveillance aux Pâquis: le mât de la discorde

PLACE DE CORNAVIN • Le Canton et la Ville s’écharpent sur l’installation de la dernière caméra de vidéosurveillance…

  • L’Etat a dû ajouté un mât additionnel à quelques mètres des mâts existants de la Ville de Genève. DR

    L’Etat a dû ajouté un mât additionnel à quelques mètres des mâts existants de la Ville de Genève. DR

La dernière caméra de vidéosurveillance des Pâquis vient d’être installée à la place Cornavin. Et après d’âpres négociations! En effet, l’Etat et la Ville de Genève, se sont disputés quant au lieu même où cette caméra devait prendre place... Pour quelles raisons? De source sûre, nous avons appris que le Département de la Sécurité a dû demander des autorisations à la Ville de Genève...

Longue procédure

Après une longue procédure, le Conseil administratif de la Ville de Genève a refusé que cette caméra soit installée au sommet d’un mât d’éclairage, propriété même de la Ville de Genève. Pourtant, les autorités municipales avaient adhéré, en octobre dernier, au projet pilote de vidéosurvaillance aux Pâquis.

Refus de la Ville

Que s’est-il passé pour pareille bisbille? Réponse de Caroline Widmer, chargée de commission au Département de la sécurité: «Malgré plusieurs échanges de courriers marquant la volonté de l’Etat de préserver les deniers publics, le Conseil administratif a rejeté la demande obligeant le Canton à installer un mât additionnel à quelques mètres des siens». Du côté de la Ville, malheureusement, à l’heure où nous mettons sous presse, nous n’avons pas pu obtenir leur version des faits. Dommage…