Avec la collaboration du Pôle prévention et promotion de la santé-Réseau de santé Delta. www.reseau-delta.ch
En cas d’urgence, un peu d’observation et de rares gestes bien choisis suffisent souvent à sauver une vie. Le cas de l’accident vasculaire cérébral (AVC) est à cet égard éclairant. Il s’agit d’abord de repérer les symptômes: asymétrie au niveau du visage, perte de mobilité d’une jambe ou d’un bras, troubles du langage ou perte soudaine de la vision d’un œil. On le voit, les repères de la maladie sont flagrants et même si un seul symptôme est présent, il faut penser à l’AVC. Dès lors, une seule décision est à prendre: appeler immédiatement les secours d’urgence au 144.
Le facteur rapidité
Pensez ensuite à noter l’heure de l’apparition des symptômes. C’est capital pour le choix des traitements à effectuer par les médecins, car au-delà d’un temps donné, certains ne sont plus recommandés. La règle, c’est la rapidité. Plus on est rapide, plus le pourcentage de récupération du patient est élevé. Attention toutefois, les symptômes peuvent être temporaires. Certains peuvent disparaître en cinq minutes et une bouche tordue peut vite revenir à la normale. Votre comportement doit rester le même: appeler le 144.
La perte de connaissance est un autre accident de santé pour lequel même une personne non formée peut faire la différence. Si la personne respire, mettez-la en position latérale de sécurité et appelez le 144.
Si elle ne respire pas, appelez immédiatement le 144 puis débuter le massage cardiaque. Si vous êtes accompagné, vous pouvez envoyer chercher un défibrillateur, s’il y en a un dans les parages. N’ayez crainte de ne pas savoir l’utiliser. Il suffit de suivre les instructions et, une fois allumé, l’appareil est programmé pour vous expliquer la marche à suivre. Encore une fois, plus ces actions sont précoces, plus les chances de récupérations pour la victime augmentent.
Si une personne s’étouffe, la règle est simple: il faut lui taper dans le dos – entre les deux omoplates – à cinq reprises de manière forte. Si elle tousse et expectore (crache) l’objet responsable de son étouffement, c’est gagné. Sinon – et seulement si on sait le faire – il faut passer à la manœuvre de Heimlich qui consiste à se placer derrière la victime, à poser ses poings sous le sternum, au creux de l’estomac, puis d’appliquer énergiquement un mouvement vers soi et vers le haut, à cinq reprises. Si le résultat se fait attendre, on alterne tapes dans le dos et Heimlich.
Enfin, en cas de plaie qui saigne, le garrot est également une des techniques de base qui peut vous permettre de sauver une vie.