Cette année, les habitants de la Cité sarde ne fêteront pas le Printemps carougeois à la période où fleurissent les jonquilles. Mais à celle où poussent les marrons. A savoir cet automne! Une entorse à une vieille tradition qui datait des années 1960.
Ce rendez-vous immuable, cher aux habitants, a en effet été déplacé en raison de la pandémie. Il se déroulera ainsi dès le 30 septembre. Une date un peu tardive certes, mais préférable à une annulation.
Pour faire patienter les Carougeois qui piaffent d’impatience de vivre cette 57e édition, les organiseurs leur proposent d’ici là, en guise d’amuse-bouche, plusieurs animations alléchantes qui devraient les faire saliver avant l’ouverture officielle de cette manifestation à succès.
Cancans artistiques
Depuis le 1er mai, l’artiste Didier Zanone a implanté ainsi une installation baptisée Constellations sur la place de Sardaigne, composée de petits textes poétiques invitant aux bavardages et aux badinages sur la vie et l’humain.
Parallèlement, la galerie Le Soleil Vert présente Among the Leaves, un accrochage regroupant les œuvres délicates de l’artiste allemande Susanna Bauer, constituées de feuilles d’arbres qu’elle fait sécher avant de les broder, pour créer de magnifiques tableaux. A découvrir jusqu’au 15 juin dans cette jolie galerie sise à la rue Ancienne 15.
Adieu les magnolias et la dent-de-lion
D’autres animations, tout aussi chatoyantes, sont aussi proposées jusqu’à cet été, décrites sur le site du Printemps carougeois, même si décalées de quelques mois. Adieu donc les magnifiques magnolias en fleurs et la divine dent-de-lion, place aux navets, aux choux et aux rutabagas de saison. Conclusion, à Carouge, le printemps n’est plus ce qu’il était. Sniff !
57e édition du Printemps carougeois. Programme: www.printemps-carougeois.ch