Microforêts en ville

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La Ville de Genève accueillera cet automne les deux premières forêts Miyawaki de Suisse. La méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki permet notamment de lutter contre les îlots de chaleur et d’assainir l’air et l’eau de pluie. Elle a également pour avantage de créer des barrières antibruit.

1200 arbres et arbustes

Déjà adopté dans de nombreuses villes dans le monde, le procédé consiste à planter une large variété d’arbres indigènes de manière dense (3 par m2) afin de stimuler leur concurrence et leur symbiose. En plus de créer de véritables écosystèmes forestiers et de développer la biodiversité, ces espaces offrent une meilleure qualité de vie aux riverains. Le Service des espaces verts, en partenariat avec l’entreprise Forêt B, a choisi la butte Ferdinand-Hodler et la zone industrielle des Charmilles (ZIC) pour concrétiser ce projet pilote, indique la Ville dans un communiqué publié mardi 25 mai.

Ces deux sites disposent d’espaces potentiels d’un minimum de 400 m2 au total, ce qui permettra de planter 1200 plants d’arbres et arbustes, en impliquant la population des quartiers alentour. Des communautés de bénévoles vont en effet être créées, sous la houlette de l’entreprise Forêt B. L’objectif est de leur permettre de participer au processus, pour la plantation et l’entretien de leur forêt. La Ville souhaite ainsi offrir l’opportunité aux citoyens de se réapproprier l’espace public, de renforcer les liens sociaux et d’être sensibilisés au rôle et à l’importance de ces écosystèmes et de la biodiversité en se reconnectant à la nature.