Avec 44 ch. de plus que la version précédente, la Hyundai Genesis Coupe a juste reçu la cure de vitamines qu’il lui fallait. Ajoutez-y une boîte automatique à huit rapports à la fois onctueuse et rapide et vous aurez un cocktail séduisant.
Ligne marquante
Le design combine la fluidité avec une certaine agressivité, notamment manifestée par une calandre imposante. A l’intérieur, les compteurs sont joliment cerclés, pour le reste la Coréenne joue la sobriété, avec une partie en cuir très chic. On remarque des cadrans inédits: l’un affiche le pourcentage de la pression sur l’accélérateur, l’autre celui du couple moteur utilisé. Au début, on se demande à quoi ça sert, puis on se prend à jeter souvent un coup d’œil sur ces renseignements inhabituels.
Le châssis équilibré confère un comportement neutre dans la majorité des circonstances. Il s’agit d’une propulsion, avec l’agilité que cela signifie en virage, et les précautions qui vont avec, le pied droit ne doit pas s’impatienter en courbe. Les surveillants électroniques ont le bon goût de ne pas intervenir de manière trop insistante, laissant la dérive de l’arrière prendre une petite amplitude sympathique.
Jouer des palettes au volant permet de tirer parti de la puissance du six cylindres atmosphérique, tout en flattant les oreilles grâce à la sonorité rauque qu’il fait entendre dans l’habitacle. En conduisant un peu sportivement, il n’est pas très facile de rester aux 10 l./100 km annoncés. Toutefois, sur des trajets très variés, en utilisant le régulateur pour rouler relax, on s’en approche.
Coupé attachant, original, cette Hyundai offre un rapport prix/prestations intéressant, dont la garantie Triple Care de cinq ans, kilométrage illimité, dépannage européen inclus, tout comme les services (jusqu’à 100’000 km ou 5 ans).