CINéMA • Phileas Barnum a été, au milieu du XIXe siècle, un entrepreneur visionnaire, quoique décrié au début de sa carrière. En effet, l’Américain ne recule devant rien pour émerveiller – et surtout choquer – ses spectateurs. Dans sa troupe de cirque ambulant, il y a des acrobates et quelques personnages atypiques: un géant d’Islande, une femme poilue ou encore des nains. Les gens sont horrifiés et vilipendent l’artiste. The Greatest Showman, signé Michael Gracey, fait revivre la «folie créatrice» de Phileas Barnum.
Trois pistes ou rien
Ce dernier, après avoir mis en scène hommes et femmes différents, voit grand. Gigantesque même. En 1871, il bouleverse la tradition circassienne en ajoutant deux pistes à l’arène centrale. Pour vivre la magie du cirque. L’intimité d’une arène solo se multiplie pour mieux être surpris par des artistes et des numéros époustouflants. Et puis, la tente Barnum accueille jusqu’à 5000 spectateurs.
Phileas Barnum connaîtra alors un fantastique succès aux Etats-Unis mais aussi en Europe, en mettant en scène notamment des éléphants, dont le célèbre Jumbo. Ce biopic, entre comédie musicale et drame, retrace une partie de la vie de cet homme visionnaire, interprété par le comédien Hugh Jackman, aux côtés de Zac Efron et Michelle Williams.
«The Greatest Showman» dès le 24 janvier www.cinerama-empire.ch