On aime l’entrain, la gaieté de Jacques Offenbach et sa passion de la vie. Fantasio suit le parcours d’un véritable jeu de pistes. Tirée d’un ouvrage d’Alfred de Musset, cette création, présentée en 1872, a été un échec, l’argument pacifiste passant mal après la chute du Second Empire et la défaite face à la Prusse. Fantasio est remonté un siècle et demi plus tard, en 2017, à l’Opéra Comique, en co-production avec le Grand Théâtre de Genève et plusieurs scènes européennes. Le jeune chef d’orchestre Gergely Madaras donnera corps aux couleurs de cette partition qui avait brûlé au théâtre et avait été oubliée pendant un demi-siècle.
«Fantasio», de Jacques Offenbach, Opéra des Nations, du 3 au 20 novembre, www.geneveopera.ch