Si les dernières éditions de la Fête de la communication ont été marquées par la remise du prix GHI du journalisme local et la présence successive de grandes figures politiques comme Dominique de Villepin ou Ségolène Royal, l’édition 2014 fait la part belle aux journalistes, qui traversent une période difficile.
Champs de bataille
«Les médias souffrent de la concurrence des réseaux sociaux et de la baisse des revenus publicitaires», pointe notamment Guy Mettan, directeur exécutif du Club suisse de la Presse qui accueille et organise la manifestation, le 5 septembre à La Pastorale. «La situation internationale n’est guère favorable à la pratique du métier», précise-t-il. Avant de poursuivre: «Beaucoup de reporters meurent sur les champs de bataille, parfois dans des circonstances aussi atroces que celles qui ont présidé à l’exécution du journaliste britannique James Foley. Il s’agit aussi de résister aux tentations de la propagande qui tue la recherche de la vérité et empêche d’écouter les voix dissonantes. On le voit tous les jours en Ukraine, avec un parti pris antirusse, ou ailleurs dans le monde. C’est pour entendre un autre son de cloche que nous avons invité le Dr Mostefa Souag, directeur du groupe Al Jazeera dont plusieurs journalistes ont été emprisonnés en Egypte et qu’une pétition exigeant leur libération sera signée.»
Que du beau monde
Notons encore que cette 17e édition sera patronnée par le directeur général de l’ONU par intérim Michael Møller, l’ambassadeur de Suisse auprès de l’ONU Alexandre Fasel, le président du Conseil d’Etat genevois François Longchamp, le maire de la Ville de Genève Sami Kanaan et la chancelière de la République Anja Wyden Guelpa. Vendredi 5 septembre, dès 17 heures au Club suisse de la Presse à La Pastorale. Infos: www.pressclub.ch