Informer, c’est la clé!

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«Un homme averti en vaut deux», dit l’adage. Et comme souvent, le proverbe n’a pas tort. Combien de fois entend-on: «On aurait pu nous prévenir!»; «Nous informer, c’est la moindre des choses!» Prenez l’exemple de l’exercice de sécurité qui s’est déroulé à la gare de Chêne-Bourg, lundi 17 octobre, peu après 23h (Voir à ce propos la vidéo sur le Facebook GHI).

Une fumée blanchâtre se dégage de l’infrastructure et un message d’alerte résonne dans tout le quartier. Au point que les riverains, penchés à leurs fenêtres, se demandent ce qui se trame à leurs pieds. Certes, le principe même d’un exercice de sécurité consiste se rapprocher au maximum des conditions réelles mais, essentiellement pour les secours. Les CFF, organisateurs de cette opération, n’auraient-ils pas dû prévenir les habitants?

Le manque d’information est aussi la principale cause de la grogne des riverains du chantier des futures archives cantonales (lire ci-dessous). L’odeur de bitume qui envahit leurs appartements suscite mille questions: «Quelle est cette substance?»; «Est-ce cancérigène?» Là encore, informer, comme est censé le faire le journal de chantier, permettrait de rassurer.

De manière générale, l’inconnu fait peur. D’où aussi, le rôle capital des médias: donner les clés pour comprendre et mieux appréhender le monde tout comme son quartier.

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