La sécurité? Meilleure qu’avec une voiture à essence, crash-tests à l’appui. Le confort? Aussi bien. Comment est-ce possible? Tout simplement parce que les constructeurs ont réussi à faire fonctionner des moteurs turbocompressés avec le gaz naturel. La Škoda Octavia CNG dispose ainsi d’une puissance suffisante de 110 ch. Avec la boîte à six rapports dont il ne faut pas hésiter à user fréquemment, les performances n’ont rien à envier à l’équivalent essence. D’ailleurs, cette variante est la même puisque l’Octavia emporte un réservoir de gaz et un d’essence.
Une autonomie parfaite
En cumulant les deux carburants, on dépasse facilement les 1000 km. Comptez 330 pour le gaz, 720 pour l’essence en usage courant, c’est en tout cas ce que nous indiquait l’ordinateur de bord après 1000 km. Que nous avons effectués presque exclusivement en consommant du gaz. Ainsi, en partant pour l’Allemagne, un arrêt à Pratteln pour faire le plein des bonbonnes, vides aux deux tiers, même chose au retour. En fait, l’Allemagne aussi a installé des pompes, la première station depuis Bâle en a une par exemple.
En Suisse, une application sur votre smartphone vous indique où se trouve la prochaine, proche de chez vous forcément puisqu’il y en a déjà 140. Si vous voulez économiser un maximum, une petite stratégie vous permettant de vous passer presque complètement de l’essence saura vous convaincre en allégeant votre poste «transport». L’industrie gazière fait un effort pour soutenir cette énergie, un rabais de 1000 francs est accordé à l’achat. Dans certains cantons, certaines villes, une aide supplémentaire rend le prix de la voiture encore plus intéressant. Cette Škoda devrait plaire autant aux professionnels qu’aux privés.