La mobilité électrique, c’est un effet d’annonce tous les jours, ou presque. Lors de son lancement en 2018, la Hyundai Kona électrique surpassait les concurrentes. Sa puissance de 204 ch garantissait d’excellentes accélérations et son autonomie dépassant 400 km rassurait. La dernière mouture fait encore mieux, avec 484 km (WLTP). Elle succède à une première édition vendue à plus de 120’000 unités dans le monde, dont la moitié rien qu’en Europe. Romande Energie en a acquis une vingtaine par exemple.
Améliorations
Le design extérieur a été simplifié. L’avant se présente avec une grille fermée, on distingue juste le volet cachant la prise de recharge. Les phares ont été affinés et étirés pour augmenter l’impression d’assise. La longueur a progressé de 25 mm. Les feux arrière, élargis, paraissent moins compliqués que sur la Kona précédente.
Au volant, l’ergonomie a également fait un pas en avant. Elle est poussée loin, avec le système Bluelink, permettant de commander les recharges avec son smartphone. Celles-ci ne prennent que 47 minutes (de 10 à 80%) avec une installation rapide de 75 kW. La voiture peut être équipée d’un chargeur triphasé, de 10,5 kW, pour réduire le temps sur une borne publique ou un boîtier mural chez soi. L’équilibre général est bon, avec, comme sur la plupart des autos électriques, un certain poids qui se fait sentir en courbe, mais sans que cela soit gênant. L’électronique va jusqu’à avertir le conducteur que le véhicule précédent s’est mis en mouvement… si jamais il était occupé sur son précieux écran personnel. Les passagers de l’arrière disposent de sièges chauffants, ce qui est rare dans la catégorie, et un avertissement retentit si la sortie du véhicule n’est pas sûre. Pour simplifier ses trajets, le système «charge myHyundai» donne accès à plus de 180’000 bornes sur le continent, avec un paiement rationalisé.