Oubliée, effacée, la génération précédente des Astra avec capote. Opel frappe un joli coup avec cette Cascada au visage éminemment séducteur. Plus long, plus généreux pour ses passagers, ce cabriolet adopte une capote haut de gamme. En option, certes, mais à 400 francs seulement, elle peut arborer une autre couleur que le noir, et offre une protection contre le bruit remarquable.
Déployer ou replier la toile ne prend que dix-sept secondes, on peut le faire sans le moindre souci en roulant jusqu’à 50 km/h. Un déflecteur empêche toute turbulence quand on est deux. A quatre, deux petits coupe-vent font de même, toutes proportions gardées. L’ordinateur de bord peut, au choix, afficher la vitesse en chiffres, cela peut être utile en ville! Les innombrables boutons de la console demandent un peu d’apprentissage. Il est possible de choisir le mode Sport, la pédale des gaz devient plus réactive et, si l’on a le châssis Flexride, tout est nettement plus rigoureux, permettant une conduite sportive. Un bon point à la rigidité, excellente. Seul détail curieux, les rapports cinq et six ne sont pas alignés comme les autres.
Le plaisir et l’utilité
Rouler au quotidien avec ce cabriolet Cascada impose quelques limites. Le coffre n’est pas très grand et, surtout, son ouverture étroite. L’accès aux places arrière est aisé, les sièges électriques se déplacent docilement. Leur retour est moins facile, l’appuie-tête bloque sur le pare-soleil… un détail plus amusant que gênant. Quand la voiture est fermée, la visibilité de trois quarts arrière pose quelques problèmes, il en va de même sur toute la concurrence. Le moteur appelé SIDI est souple, puissant et consomme peu.