Le bas des flancs incurvé de la nouvelle Clio a commencé par surprendre, puis à susciter l’admiration. Le coup de poker suivant a été de créer une voiture plus volumineuse, en lui donnant des caractéristiques familières aux véhicules censés se promener hors des routes. Avec Captur, ne cherchez pas l’option quatre roues motrices, elle n’existe pas.
Sortir de situations délicates
Toutefois, un gros bouton entre les sièges offre trois choix. Normal pour toutes circonstances, sol meuble pour les revêtements boueux ou enneigés et EXP, c’est-à-dire Expert pour affiner la capacité de se sortir des difficultés. Pour 99% des situations que nous rencontrons au cours de l’année, cela suffit amplement.
Autre atout: une boîte automatique à double embrayage. Elle n’a pas de logique sportive à choix, si l’on veut du dynamisme, il faut l’utiliser manuellement, avec le levier, car il n’y a pas de palettes au volant. Seul bémol: l’embrayage met un peu de temps à réagir quand on démarre. Au bout de quelques jours, on s’habitue à anticiper…
Au quotidien, les qualités du Captur se révèlent: des rangements judicieux, comme cette vaste boîte à gants-tiroir, l’écran tactile qui recèle quantité d’applications, ce qui oblige parfois à pianoter davantage qu’on le désirerait pour retrouver sa radio préférée. On peut aussi suivre son degré d’économie. Sans trop y prêter garde, la consommation de notre test a atteint 6,8 l./100 km, c’est raisonnable dans ces circonstances. On peut faire mieux en enclenchant la touche Eco, qui amortit un peu les réactions. Notre voiture de test portait le logo Hansen&Hansen, avec un ensemble cuir-tissu noir et rouge très élégant. Ainsi dotée, cette citadine haute et bien pensée déploie encore plus d’atouts.