Oubliées, les mauvaises passes de General Motors. Cadillac revient, sa présence forte au Salon de l'Automobile de Genève en a été la prouve. Parmi les SUV (Sport Utility Vehicle) du marché, le SRX représente la variante la plus européenne de la marque, car l'Escalade a des dimensions plus adaptées aux Etats-Unis.
Flatteur
Le design reste marqué par des angles prononcés et un profil en coin soulignant le dynamisme de ce 4x4 relativement imposant. Une originalité qui plaît assez, les commentaires prennent souvent un ton flatteur. De plus, le SRX ne lésine pas sur le confort intérieur. Installé haut sur la route, le conducteur jouit d'une vue panoramique. Pour ses manœuvres, la caméra de recul l'aide, mais il convient de vérifier aux rétros. Les passagers, avec l'option de divertissement, pourront regarder un film tranquillement et régler le chauffage ou la climatisation à leur convenance.L'accès à bord sans clé reste délicat, sa logique mystérieuse: en ouvrant le coffre deux fois de suite sans toucher aux portes, voici que j'ai fait sursauter mes voisins, pourtant la clé était dans ma poche! A noter que le hayon électrique, à trois hauteurs d'ouverture, devient vite un système très apprécié.
Gourmande
Le moteur V6 a subi des améliorations, son injection directe le rend très réactif. La boîte à six rapports a tendance à changer souvent, parfois même trop rapidement quand le pied droit se fait vif sur la pédale de droite. Les performances correspondent à la cavalerie mise à disposition et… la consommation également puisque nous ne sommes pas parvenus à descendre sous les 12 l./100 km sur près de 2000 kilomètres. Ce sont surtout les trajets urbains qui la pénalisent, la «croisière» sur autoroute laissant le moteur tourner à bas régime.Le châssis privilégie les réglages à l'européenne, la direction et les suspensions restent souples, mais pas trop.