Le coupé Laguna de Renault a subi quelques retouches très discrètes, comme un éclairage de jour avec des LED. Son arrière marque davantage que son avant, trop ressemblant à celui de la berline. L'intérieur reçoit une planche de bord en cuir cousu du plus bel effet.
Grande routière
Nous avons testé la version diesel, dont le six cylindres de 235 ch. laisse croire à un tempérament sportif. Certes, on peut changer les rapports manuellement au moyen du levier, mais son caractère incite davantage à cataloguer ce coupé parmi les grandes routières. Pourtant, en se laissant prendre au jeu sur parcours sinueux, le système 4Control des roues arrière directrices accomplit des prouesses. Pour autant que l'on inscrive l'avant près de la corde, l'arrière suit en assurant des passages à des vitesses insoupçonnées. Cela ne gomme pas une certaine lourdeur, mais contribue à l'agrément sur de tels parcours. En ville, ce dispositif ingénieux permet de bénéficier d'un rayon de braquage court.Le constructeur donne une consommation de 7,1 l./100 km, comme toujours optimiste, mais notre test a révélé un petit 7,6 l. qui, eu égard aux six cylindres, reste très raisonnable.
Raffinée
Renault a doté l'habitacle de nombreux raffinements, en particulier dans la version Initiale, la mieux équipée. Citons le choix soft et fast pour la climatisation, évitant le coup de froid pour ceux qui n'aiment pas le conditionnement d'air violent. Tout le reste est évidemment de série sauf le navigateur et la hi-fi haut de gamme (superbe!).Le maniement, entre les deux sièges, des commandes du navigateur et des accessoires électroniques, demande une certaine habitude. Une ergonomie perfectible à notre avis. Les deux places arrière, après quelques contorsions pour les rejoindre, assurent un bon confort à des passagers… pas trop grands.