Après le roadster F-Type, Jaguar a réalisé le coupé. Une ligne magistralement dessinée, bien dans l’inspiration de l’ancienne Type E. Plus ramassée, plus sportive aussi. Le châssis peut recevoir trois motorisations, nous avons testé la version S, intermédiaire entre l’entrée de gamme et la V8 très méchante.
Un caractère omniprésent
Pour un usage quotidien, on ne s’occupe de rien, la position Drive assure des changements de rapports à bas régime. Au feu, le moteur se tait sagement. En enclenchant la position S, en choisissant le châssis plus rigide, bonjour la piste! Car c’est bien là qu’on s’amusera vraiment, à moins de trouver une route déserte. Evacuons rapidement la vitesse de pointe, oui, on parvient très vite à 250 km/h., encore plus si on adopte le programme le plus musclé. A utiliser avec modération dans les zones habitées, car les échappements entièrement ouverts laissent s’envoler un feulement rageur certes très excitant pour les passagers, moins pour le voisinage.
La répartition des masses est très équilibrée entre l’avant et l’arrière. Le poids n’est pas excessif pour une voiture dotée d’un tel équipement et les 380 ch. répondent à la moindre sollicitation, grâce à la suralimentation. L’agilité étonne, on se prend à oser des passages d’un virage à l’autre sans trop décélérer.
Les détails du luxe
La sportivité d’un côté, le luxe de l’autre. Cela se voit aux détails, comme le soin apporté aux décors cuir. Ou au hayon arrière, électrique, cachant un coffre assez limité en volume. Le luxe, c’est aussi de proposer une personnalisation quasiment infinie. Les amateurs de musique prendront la sono Meridian, les esthètes le cuir le plus raffiné et les jantes noires, ou la couleur, noir métal aux reflets améthyste. Une réussite élégante au goût racé.